Le Game Design a le vent en poupe et c’est un métier beaucoup plus diversifié qu’on ne le pense habituellement et qui ne se limite pas aux jeux vidéos.
Le Game Design a le vent en poupe et c’est un métier beaucoup plus diversifié qu’on ne le pense habituellement. Être game designer, c’est effectuer des tâches variées qui peuvent être liées à la création d’un jeu vidéo, mais aussi de bien autre chose.
Deux aspects essentiels sont à retenir :
- le game designer est là pour améliorer une expérience individuelle (éventuellement de jeu),
- le game designer doit tenir compte des contraintes qui lui sont imposées ou qu’il s’impose.
Game designer : améliorer l’expérience
Le terme d’expérience est très à la mode, on le retrouve par exemple dans UX Design. Il ne recouvre d’ailleurs pas toujours les notions et tâches. Dans le cas du Game design, il s’agira de considérer les tâches à effectuer par un utilisateur ou un joueur et de faire en sorte que ces tâches soient cohérentes, qu’elles prennent sens, et qu’elles participent d’un éveil de l’intérêt et de satisfaction. Car le game design vise à améliorer le plaisir et l’attachement. Pour cela, il faut bien cibler le public, les actions et les objectifs de manière à les prendre en compte dans un processus de gamification ou ludification. Pour ce faire, on construira des profils utilisateurs, on mettra en place des prototypes et on fera de nombreux tests qui seront évalués pour affiner au fur et à mesure les règles explicites ou implicites qui porteront la marque de cette réflexion.
Game designer : tenir compte des contraintes
Que la ludification se fasse dans un contexte d’entreprise (en collaboration avec des RH) ou de pratique individuelle de jeu, il y aura nécessairement des contraintes. Dans le premier cas, ce sera certainement des contraintes d’objectifs humains ou commerciaux et dans le second peut-être plus des contraintes techniques, mais il y a aussi de nombreux facteurs : compétences disponibles, lieu, délais, durée de mise en œuvre, retour sur investissement, critères divers qui peuvent être attribués à l’évaluation de l’action. Toutes ces contraintes doivent être prises en compte par le game designer qui tient alors place de chef de projet et qui devra travailler en équipe en organisant au mieux la réalisation du projet de jeu.
Ainsi, si on pense souvent à jeu vidéo, à programmation, on pourra rajouter de nombreux autres éléments dans les compétences du game designer :
- gestion d’ambiance (son, réunions…),
- valorisation (badge, scores, cadeaux…),
- curiosité et écoute,
- grande culture parce qu’on n’a pas d’idée tout seul et que les autres en ont souvent beaucoup dont on peut s’inspirer,
- organisation et planification,
- faire des choix et les justifier.
Se former pour devenir Game designer
Le jeu vidéo s’organisant peu à peu comme une industrie à part entière, le référentiel métier édité par le SNJV et l’AFDAS sont maintenant connu et depuis lors, les écoles commencent à s’intéresser au domaine. Les plus connues sont les Gobelins ou l’ENJMIN, mais qui recrutent souvent exclusivement à partir de Bac+4. Il faudra alors souvent s’orienter vers des écoles privées pour faire une préparation. Activdesign a été pionnier dans ces formations puisqu’elle en dispense depuis 2013, parmi les 10 plus anciennes en France.
Il est à noter que des différences existent dans les diverses formations :
- certains sont orientées pur design, et sont souvent centrées sur des jeux de plateaux,
- certaines sont orientées artistiques et graphisme,
- certaines sont plutôt orientées utilisation de logiciels comme Unity ou Unreal.
S’il appartient à l’apprenant de faire son choix, il est donc important de poser les bonnes questions sur le contenu et les objectifs réels de la formation car un Game designer n’est en soi ni programmeur, ni artiste même s’il doit avoir de sérieuses notions dans ces domaines pour diriger correctement ses équipes et anticiper les contraintes.
Le prix des formations va de 5000 euros environ à près de 13000.
L’avenir des game designer
Le recrutement des game designers se fait dans de nombreux domaines : celui du jeu vidéo bien sûr, mais aussi dans les grandes entreprises en collaboration avec des ressources humaines, dans les lieux touristiques et festivals pour préparer des actions à destination des visiteurs… Tous ces postes sont en pleine expansion. Les game designers ont donc encore de belles années devant eux.
Métiers associés : chef de projet jeu, chef de projet numérique, level designer, scenariste
publié le 13 août 2019, mis à jour le dans Fiche métier, Jeux,