Découvrez les métiers du développement au Printemps du Numérique

Participez à la table ronde sur les métiers du développement durant le Printemps du Numérique 2023

Dire «numérique», comme dans Printemps du Numérique, est très vague. Cela recouvre de très nombreuses réalités et inclut de nombreuses fonctions comme les graphistes. Durant la table ronde sur les métiers du développement, Cédric, d’Activdesign, va tenter d’éclaircir l’horizon plus spécifiquement sur les métiers de la programmation, avec l’aide de quelques invités et témoins venant de divers horizons : compétences, études, opportunité d’emplois…

Car en effet, lorsque on dit «développement», on pense souvent programmation. Mais techniquement, dir «développeur» à la place de «programmeur» est un abus de langage. Du point de vue des méthodes agiles qui dominent maintenant la gestion de projet informatique, tout contributeur et collaborateur à un projet est un développeur, d’un certaine façon, même le comptable s’il prend part aux réunions, et même le client, qui pourtant ne mettra pas la main à la pâte.

Cartographie des métiers du numérique, source grande école du numérique

D’un autre côté, certains parlent de «codage» ou de «codeur». Ce terme est lié au fait qu’on parle aussi de code source. Cependant, l’idée de code renvoie une assez mauvaise images de la pensée programmatique. En effet, code renvoie aux idées de code secret, d’encryptage, qui est plutôt une notion de sécurité, que de programmation. De fait, programmer, c’est analyser un process avec un début, une fin et des étapes intermédiaires et l’exprimer dans un langage informatique. Au lieu de vouloir coder (cacher), il s’agit plutôt de clarifier et révèler, et d’améliorer le process.  Cela change évidemment le point de vue : ce qui est nécessaire c’est donc d’avoir de la logique, de la rigueur et de la précision. Ces compétences sont l’apanage de tout programmeur et s’acquiérent avec l’expérience. Mais contrairement à ce qu’on pense, programmer ne nécessite pas nécessairement d’avoir un bon niveau en mathématiques. Les mathématiques ne sont qu’une forme d’expression de la logique, pas la seule. Ainsi, des personnes que n’auraient pas fait une spécialisation math au lycée pourront très bien postuler dans des écoles de programmation.

Concernant les études, le panel est très large et les écoles se sont largement multipliées ces dernières années, historiquement liées aux universités scientifiques, l’avénement du web et du mobile a fait exploser les besoins dans le domaine et a permis l’émergence de nombreuses écoles privées qui sont venus combler le manque de place dans le public, pourtant de très bonne qualité. Le coût de ces écoles peut être élevé, de 5000 à 12000 euros, et sont réparties sur tout le territoire. Rappelons cependant qu’un étudiant en public coûte plus de 11000 euros, les écoles privées ne sont donc pas plus onéreuses que les écoles publiques, mais il est évident que l’argent ne sort pas de la même façon. Certaines de ces écoles ont des réputations internationales et font parties de grands groupes; d’autres sont plus petites et visent un marché plus local. La plupart adoptent une pédagogie pratique, avec moins de cours théoriques. Certaines permettent l’obtention de diplômes de différents niveaux comme par exemple la formation Développeur Web de Activdesign qui permet d’obtenir un RNCP de niveau Bac+2 ou la formation Game design et programming qui permet d’obtenir un bachelor européen.

image programmeur source pixabay.com/illustrations/developer-programmer-technology-3461405/

Les métiers du développement sont toujours demandeurs de mains d’œuvre mais ils sont répartis dans des domaines très différents : logiciels, sites internet, applications mobiles, jeux vidéos, voire même parfois internes aux entreprises pour la personnalisation d’outils internes. Le taux d’emploi des développeurs est de 96%. Maintenant que l’informatique est partout, que toutes nos tâches sont médiées par un outil numérique, il faut des personnes qui créer de nouveaux services, faire évoluer ceux qui existent. Parmi les exemples :

Logiciel
Architecte Logiciel, Intégrateur logiciels
Développement
Developpeur Back-End, Developpeur
Front-End, Développeur Full Stack,
Développeur Web / Mobile, Développeur
Web, Développeur Mobile, Intégrateur web,
Intégrateur web, Développeur d’applications
DevOps
Ingénieur DevOps
Test
Testeur, Spéacialiste test et validation

Si on prend un secteur spécifique, par exemple le jeu vidéo, nous aurons des spécialités comme Programmeur Réseau, Programmeur interface UI, Programmeur Gameplay, bref la palette est large dans les métiers de la programmation y compris si on prend un seul secteur d’activité.

Il n’est donc pas trop tard pour prendre cette voie. Le recrutement est en revanche assez exigent car le coût du bug peut être assez important. Il est devenu impossible de rentrer sans une expérience sérieuse, un diplôme et un portfolio. Certaines entreprises font des tests à l’entrée pour vérifier le niveau de compétences sur les spécificités requises par le poste. Car on l’aura comprise, la diversité est telle que trouver la bonne personne n’est pas forcément évident. Pour celui qui veut se lancer dans l’aventure, il faut donc en général viser un bon niveau de compétences générales sur les technologies fondamentales du secteur visé, mais aussi développer des compétences spécifiques sur quelques aspects particuliers, en particulier émergents. Nous sommes dans un domaine avec une courbe d’évolution très rapide, il faut constamment se mettre à jour et être prêt à abandonner le mardi ce qu’on a appris le vendredi.

Pour en savoir plus, retrouvez-nous durant cette table ronde,  appelez-nous au 07 66 25 94 71, ou prévoyez de venir au prochain Forum des métiers.

publié le 10 mai 2023, mis à jour le dans Événement,

Further reading